Depuis quelques années, la liste de concentrations offertes aux élèves du secondaire s’allonge avec l’option plein air. On connaissait les concentrations musique, arts plastiques, théâtre, sports et même danse, mais l’option plein air commence tout juste à gagner en popularité.
Cela a probablement beaucoup à voir avec la conscientisation des jeunes sur l’avenir de la planète, la multiplication des catastrophes naturelles et les changements climatiques. Ils souhaitent se rapprocher de la nature, apprendre à vivre avec elle, à mieux la comprendre. Et c’est tant mieux!
Des périodes de sorties en nature sont donc ajoutées à l’horaire des étudiants qui choisissent cette option. Les enseignants collaborent entre eux pour intégrer les notions obligatoires au contexte de plein air. Par exemple, lors d’une sortie en montagne, les jeunes devront lire une carte (géographie), calculer des distances (mathématiques), remplir un journal de bord (français) et en apprendre plus sur les populations ayant jadis peuplé ces lieux (histoire).
Les élèves sont donc appelés à se dépasser, tout en respectant leurs limites, en pratiquant des sports comme la randonnée pédestre, l’escalade, le canot, le kayak, la spéléologie, la raquette et le ski. Ils sont également formés en écologie, en sécurité et survie en forêt ainsi qu’en interprétation et en préservation de la nature.
Ces activités permettent ainsi aux jeunes de développer leur autonomie et leur coopération. En pleine forêt, ce n’est pas le moment de se quereller; c’est le moment de s’entraider! Et ça, les élèves le comprennent d’eux-mêmes dès le début. Leur attitude positive se reflète à l’école et à la maison et certains jeunes sont même devenus les vecteurs de changements positifs et sains dans leur famille!
Pour les enseignants qui seraient intéressés à démarrer un tel projet dans leur école, il existe maintenant un programme universitaire de 2e cycle à l’UQAM pour former les intervenants en plein air: le programme court de deuxième cycle en intervention en contexte de plein air.
À go, tout le monde dehors!