Si je vous dis: système d’éducation alternatif, pas de devoirs, résultats scolaires spectaculaires, plus de temps libre, écoles repensées et classes en plein air, vous pensez à quoi? Il y a bien des chances que vous me répondiez “Aux écoles scandinaves!” et vous auriez absolument raison! Le modèle scandinave, et surtout finlandais, fait de plus en plus ses preuves. Jetons un coup d’oeil à l’un des aspects de ce succès qui se transfère très facilement à nos écoles québécoises: les classes extérieures!
Le climat n’est pas une excuse
La Finlande a, à peu de choses près, le même climat que le Québec: hivers longs et rigoureux, étés chauds, mais trop courts, de la pluie au printemps et à l’automne, sans compter la quasi-absence de jour en hiver (le soleil se lève tard et se couche tôt). Pourtant, ce n’est pas ce qui empêche les enseignants de donner leurs cours dehors! Oui oui, même les classes de maths et de langues sont souvent données à l’extérieur! Les notions sont parfois inculquées au travers de travaux pratiques, mais également par des cours magistraux réguliers, à la différence près qu’ils sont donnés en plein air, à l’ombre d’un arbre.
Quels sont les effets réels sur les élèves?
Quelques écoles québécoises s’y sont donc mises, curieuses des résultats. Et est-ce que ça fonctionne? Oui mesdames et messieurs! Non seulement les élèves ne se lassent-ils pas de profiter de périodes d’apprentissage en plein air, mais les bienfaits se font même ressentir après le retour en classe, parfois même pour tout le reste de la journée. Comment est-ce possible? Pensez-y un peu: en changeant de décor, en respirant l’air frais, en étant au contact de la nature, le comportement des enfants (des humains en général en fait!) change. Ils se calment, ils sont plus attentifs, plus réceptifs et se sentent moins pris dans une structure déjà toute faite.
À leur retour en classe, les élèves sont apaisés, revigorés et détendus, ce qui fait qu’ils sont plus susceptibles d’emmagasiner de nouvelles informations. Ils sont également plus à l’écoute des autres et sont moins portés sur le conflit. Ils ont vécu quelque chose en groupe et ça a resserré les liens entre eux.
De quoi donner envie aux adultes aussi de sortir dehors pour travailler, non?
Source centdegres.ca